© Nicolas Millet Photography
Chanteur et auteur compositeur, David Hallyday est également un pilote émérite qui s’est fait un nom en sport automobile grâce à un très bon palmarès. Champion de France GT en 2001, vice-champion de France en 2011, il s’est aussi essayé au proto et est passé par différents championnats bien connus.
La dernière course de David Hallyday remonte au mois d’octobre 2019, en Porsche Carrera Cup France. On le retrouve ce week-end sur le Circuit Paul Ricard où il pilote la Ferrari 488 GT3 Evo de Visiom, aux côtés de Jean-Bernard Bouvet et Jean-Paul Pagny. Nous avons pu échanger avec cette personnalité emblématique du paddock.
Comment abordez-vous cette saison 2021 après une année blanche ?
« Avec beaucoup de plaisir ! Jean-Bernard Bouvet m’a contacté pour m’inviter à venir courir, avec l’accord de Jean-Paul qui m’a accepté dans son équipe. Je ne connaissais pas du tout la série, alors j’ai regardé et j’ai vu qu’il y avait une bonne organisation, de beaux circuits et une bonne ambiance. J’ai accepté et je ne regrette pas car c’est vraiment top. Cela fait longtemps que je ne suis pas monté dans une GT3, depuis l’Audi en 2015, donc c’est grisant. »
© Arthur Chopin / Drive Your Com
Avez-vous déjà pu faire connaissance avec votre nouvelle monture avant ce week-end ?
« J’ai fait une journée d’essais à Dijon, qui s’est très bien passée. La marque est magnifique et c’est une voiture très saine et très sympa à conduire. J’ai hâte d’en découdre. »
David Hallyday a débuté le sport auto en 1989. Sa carrière musicale ne l’a pas privé d’assouvir sa passion.
« Cela fait longtemps que je cours. C’est une passion parallèle à mon métier. Il y a une belle synergie entre les deux. Le monde de la scène, les tournées ainsi que la préparation des courses sont assez complémentaires. Il y a bien plus de points communs qu’on ne peut imaginer. Je suis toujours content de pouvoir être en sport automobile, d’être compétitif, sans se prendre la tête. »
Quels sont ces points communs entre votre métier et le sport auto ?
« Il y a beaucoup de similitudes dans la préparation. La façon dont on va aborder les qualifications, la scène, notamment sur l’aspect mental en visualisant ce qu’on va faire. C’est toute cette démarche en amont que je retrouve dans ces deux univers. »
Outre sa passion pour le sport auto, il a surtout jeté son dévolu sur l’endurance…
« J’adore l’endurance. J’adore l’esprit d’équipe car c’est une autre philosophie de course. La stratégie et l’aspect psychologique sont vraiment importants et j’aime ça. J’aime beaucoup le sprint aussi, mais ce n’est pas le même délire. De par mon ADN, je suis plus typé endurance. »
David Hallyday compte cinq participations aux 24 Heures du Mans et espère bien retourner dans la Sarthe dans un avenir proche !
« C’est le but que je me suis fixé, remettre mes fesses dans un baquet aux 24 Heures du Mans dans les deux prochaines années. Cela dépendra de la relance de mon métier car nous sommes à l’arrêt depuis un an, mais aussi des projets que j’ai entrepris à côté. J’ai vraiment hâte que les concerts reprennent et j’ai cet espoir de retourner au Mans, que ce soit en GT ou en LMP2. »
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